18093 - LETTERATURA FRANCESE

Anno Accademico 2009/2010

  • Docente: Ruggero Campagnoli
  • Crediti formativi: 12
  • SSD: L-LIN/03
  • Lingua di insegnamento: Italiano
  • Modalità didattica: Convenzionale - Lezioni in presenza
  • Campus: Bologna
  • Corso: Laurea in Lettere (cod. 0958)

Conoscenze e abilità da conseguire

Al termine del corso lo studente è capace di leggere un testo letterario in lingua francese, sia in modalità testuale sia in modalità intertestuale, con i necessari riferimenti alla storia della letteratura francese vista in connessione con la letteratura europea. Affina, per quanto possibile, la sua competenza stilistica all'interno della sua competenza linguistica. Ha conoscenza passiva del francese.

Contenuti

Programma/Contenuti

Per gli studenti del percorso CLE (Culture Letterarie Europee) l'insegnamento, con programmi diversi, che si collocano in diversi secoli della Letteratura Francese, sarà seguito per tre volte, con l'acquisizione di 12 crediti per volta a regime (10  per il vecchio ordinamento). Il passaggio da10 a 12 crediti è sostenuto da un seminario della Prof. Bruna Conconi. Ogni corso porrà le basi teoriche e metodologiche della conoscenza della letteratura in generale, partendo dal concetto di finzione considerato come specifico e irrinunciabile fondamento dell'analizzabilità del letterario.

NOTA BENE:

Qualora sia mutuato un programma da 5 o 6 crediti, si escludono i punti 4-6 della scheda riportata in facsimile alla voce Metodi didattici.

 

Oggetto dell'insegnamento è l'analisi del Diable amoureux di Jacques Cazotte.

CAZOTTE (Jacques), littérateur, né à Dijon en 1720. Il était fils d'un greffier des états de Bourgogne, et il fit ses études au collège des jésuites de sa ville natale. Il entra dans l'administration_de la marine et fut envoyé en 1747 à la Martinique, comme contrôleur des îles du Vent. Jouissant d'une position aussi avantageuse que considérée, il épousa Elisabeth Boignon, fille du président du tribunal de la Martinique, et acquit de nouveaux droits à la faveur du gouvernement par l'énergie avec laquelle il repoussa, en 1759, une attaque tentée par les Anglais contre le fort Saint-Pierre. Il avait déjà fait une petite fortune quand la mort de son frère le mit en possession de biens considérables: En outre, le climat des Antilles avait altéré sa santé : il donna donc sa démission et revint en France avec sa famille. Quoiqu'il eût perdu une partie de sa fortune dans la banqueroute du fameux jésuite Lavalette (on sait que l'ordre offrit aux créanciers de les rembourser en

messes), il put encore, grâce, à l'héritage de son frère, mener une existence exempte de soucis et d'inquiétudes, tantôt à Paris, tantôt à son domaine de Pierry, près d'Epernay, et ne s'occuper que de littérature et de beaux-arts. La première fois qu'il avait habité la capitale, il avait rencontré chez son compatriote Raucourt une société de poëtes et de littérateurs dont l'exemple et les entretiens avaient développé sa vocation naturelle. Il avait alors composé quelques romances qui avaient eu du succès et que même on avait chantées à la cour. A la Martinique, il écrivit son poëme héroï-comique en prose, Olivier, qui fut publié en 1763 et favorablement accueilli par le public. Ce succès l'encouragea à faire paraître, en 1771 et en 1772, les jolis contes du Lord impromptu et du Diable amoureux. On a encore de lui les ouvrages suivants : les Mille et une fadaises; la Guerre de l'Opéra; la Patte de chat ; Contes arabes, formant une espèce de suite aux Mille et une nuits ; le Feu de Bagdad; Rachel ou la Belle juive; la Brunette anglaise, conte en vers, et autres fictions gracieuses où l'on trouve une richesse .d'imagination quelquefois surabondante, une originalité souvent bizarre et une merveilleuse facilité de style et de composition. Cette facilité était telle, que Cazotte rima en une nuit un septième chant au poëme de la Guerre de Genève (de Voltaire), et que ce pastiche fut

assez habilement fait pour que tout le monde fût dupe de la mystification. Il composa également en une nuit, sur un mot donné, l'opéra-comique des Sabots, qui fut représenté avec succès.Chose singulière ! cet esprit d'une verve si pétillante finit par s'abandonner aux folles chimères, aux rêveries de l'illuminisme. Il fut entraîné dans cette voie par son imagination, sans doute, mais aussi par une circonstance assez singulière. Dans son roman du Diable amoureux il avait mis son héros aux prises avec des tentations diaboliques, et il avait suivi assez fidèlement les données de la démonologie. Les partisans de cette inepte doctrine s'imaginèrent facilement qu'il était un des leurs. Un disciple de Martinez Pasquali vint le trouver, dans l'espoir d'obtenir une plus complète initiation aux sciences occultes, et fut fort étonné d'apprendre que le roman en question n'était que le produit de l'imagination de l'auteur. Cet incident bizarre piqua vivement la curiosité de Cazotte, qui mit à profit ses relations avec son nouvel ami pour se faire initier aux doctrines des marti-nistes. S'il ne devint pas un cabaliste proprement dit, il s'engagea du moins, de plus en plus, dans une religiosité mystique et dans un surnaturalisme qui le classaient parmi les illuminés les plus chimériques.Avec une telle direction d'idées, il était impossible qu'il éprouvât aucune sympathie pour les principes de la Révolution. Aussi se prononça-t-il hautement contre cette grande rénovation, et fut-il un de ceux qui s'épuisaient à donner à la cour des conseils, des avis, et à indiquer chaque jour de nouveaux moyens de résistance. Il entretint à ce sujet une longue correspondance avec Ponteau, le secrétaire de la liste civile, et lui envoya à plusieurs reprises des plans d'évasion pour la famille royale et des moyens, suivant lui, infaillibles d'écraser la Révolution. Cette correspondance fut saisie, après le 10 août, chez l'intendant de la liste civile, Laporte, et Cazotte fut mis en arrestation. Sa fille Elisabeth le suivit dans sa prison pour l'assister. Tous deux étaient à l'Abbaye lors des massacres de, septembre. La malheureuse jeune fille avait été séparée du vieillard dès le commencement des exécutions ; dès lors, elle n'eut plus qu'une pensée : rejoindre son père, le sauver ou mourir avec lui. Tout à coup elle l'entend appeler, puis descendre l'escalier au milieu d'un bruit d'armes. Avant qu'on ait pu l'arrêter, elle s'élance, elle atteint le vieillard, elle l'enlace de ses bras, elle communique aux terribles juges l'irrésistible sympathie de son amour filial, et désarme les tueurs eux-mêmes par sa tendresse héroïque, par ses larmes et ses supplications. Non-seulement le vieillard fut épargné, mais encore on le reconduisit en triomphe avec

sa fille jusqu'à son logis. Peu de temps après, il fut arrêté de nouveau, et le tribunal ordonna la reprise des poursuites contre lui. Sur le conseil de son défenseur, il déclina la compétence du tribunal extraordinaire, par ce motif qu'il avait été jugé déjà et absous par le peuple. Ce déclinatoire ne fut pas admis. Les faits étaient d'ailleurs patents et avérés, et le tribunal n'avait qu'à appliquer les décrets portés contre ceux qui avaient préparé la répression du 10 août. Cazotte fut condamné à mort, ce qui inspira le beau vers si connu

Des bourreaux l'ont absous, des juges l'ont frappé.

Ces juges, d'ailleurs, enchaînés par une législation inflexible, ne purent refuser leur pitié et leur estime à l'infortuné vieillard. En l'envoyant à la mort, ils rendirent hautement hommage à son courage et à sa probité, ce qui est beaucoup entre Français.

Cazotte monta intrépidement les degrés de l'échafaud et mourut en prononçant ces paroles : «Je meurs comme j'ai vécu, fidèle à

mon Dieu et à mon roi. » (25 septembre 1793.)

[…]

(Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle par Pierre Larousse)

 

Lingua di insegnamento.

Italiano.



Testi/Bibliografia

Le Diable amoureux de Jacques Cazotte

Le Diable amoureux a été écrit en 1772 par Jacques Cazotte, considéré comme le précurseur du récit fantastique. Cette œuvre est à la croisée du roman d'apprentissage et de la nouvelle fantastique. Mais elle est surtout le premier grand récit fantastique français.

Un jeune homme, Alvare, décide par forfanterie de convoquer le diable en compagnie de deux amis. Le diable lui apparaît d'abord sous les traits d'un chameau, puis d'un épagneul et enfin sous les traits gracieux de Biondetta, dont il accepte les services. Alvare s'efforce de resister aux séductions et aux agaceries de Biondetta. Il décide enfin de présenter Biondetta à sa mère pour pouvoir l'épouser. En chemin, ils s'arrêtent pour participer à une noce et comme on les a pris pour mari et femme, ils se retrouvent dans la même chambre. Au moment ultime, Biondetta jette le masque pour rappeler qu'elle est Belzébuth.

Le Diable amoureux a inspiré à Joseph Mazilier un ballet représenté à l'Opéra de Paris le 23 septembre 1840, sur une musique de François Benoist. Marius Petipa le reprend à Saint-Pétersbourg en 1848, sous le titre Satanella.

Une autre version, due à Filippo Taglioni, est représentée le 28 avril 1852 à l'Opéra de Berlin. Elle a pour titre Satanella oder Metamorphosen. Marie Taglioni y tient l'un des rôles principaux.

Enfin un ballet féerie de Roland Petit, sur une idée de Jean Anouilh d'après l'oeuvre de Jacques Cazotte. Le diable tombe amoureux d'un jeune homme et prend l'apparence d'une jeune fille androgyne pour le séduire. La chorégraphie s'articule essentiellement sur une suite de duos masculins, lascifs et puissants, dans une gestuelle très suggestive. Enlacements, attouchements, mouvements du bassin, baisers, une écriture qui cultive la trivialité mais imposée avec élégance. [1]

Le Diable amoureux est à l'origine du graphe du désir établi par Jacques Lacan. [2]

Notes et références
  1. [(fr)  Le fonds CNC - Images de la culture [ archive]]
  2. [(fr) Le Diable amoureux ou les voies perverses du désir [ archive]]

Le Diable amoureux est disponible sur Wikisource.

 

--Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Diable_amoureux ».

  Testi/Bibliografia Testo analizzato. Le diable amoureux par Jacques de Cazotte, Paris, Champion Seuil, 2007. Roman (broché) paru en 03/2007.

Testi scaricabili gratuitamente:

da “Internet Archive”

(http://www.archive.org/index.php) ,

da “Gallica” (http://gallica.bnf.fr/)

–si ricorda che il ricorso a internet richiede una notevole cautela, accompagnata dall'assistenza del docente.

Indicazioni bibliografiche e materiale didattico saranno forniti durante il corso.

 

Metodi didattici

Gli studenti dovranno completare il corso monografico con letture stabilite in accordo col docente. A tal fine dovranno compilare una scheda didattica personale in distribuzione presso la "segreteria studenti" del dipartimento. Indicazioni bibliografiche di supporto alle scelte saranno fornite durante il corso.

Per aumentare la resa didattica del corso, nella parte di analisi testuale, gli studenti sono invitati a procedere nella lettura del testo, oltre il punto in cui è giunta l'ultima lezione, prima della lezione successiva. Nella lezione successiva sarà così possibile trasformare la lettura in esercizio e ampliare il dialogo sulle interpretazioni.

 

FACSIMILE DELLA SCHEDA DIDATTICA:

 

LETTERATURA FRANCESE

FACOLTÀ DI LETTERE E FILOSOFIA

 

COGNOME                                                 

NOME

MATRICOLA                          

ANNO CORSO

ANNO ACCADEMICO

 

1. TESTI

1.A. Analisi approfondita di

 

1.B.Studio di

1.

2.

 

2. STUDI SPECIFICI (su 1.)

 

2.1.

2.2.

 

2.3.

 

3. LETTURE (di testi dello stesso secolo)

 

3.1.

 

3.2.

 

3.3.

4. STORIA LETTERARIA (per il secolo)

 

4.1.

 

5. ANTOLOGIA (per il secolo)

 

5.1. Antologia cronologica della letteratura francese, diretta da Ruggero Campagnoli, Milano, LED.

 

6. TEORIA, METODOLOGIA, APPLICAZIONI

 6.1.

 6.2.

 6.3.

 6.4.

 6.5.

 DATA                                                            FIRMA

 

 

1.A. Testo/corpus analizzato durante il corso (in francese). 1.B. Altre due opere consistenti a scelta dello stesso autore (in francese). 2. Tre opere di critica a scelta che siano, in ordine di preferenza, o sul testo, o su un corpus coerente all'interno dell'opera dell'autore, o sull'autore, o sul movimento letterario cui l'autore appartiene (ogni opera può essere sostituita da tre articoli). 3. Tre opere consistenti a scelta con relazione di genere o tematica col testo analizzato (in francese). 4. Un manuale: è sufficiente il Brunel. 5. Lettura di tutti i brani (in francese) e del paratesto. 6. Si chiede soltanto di indicare, per orientamento metodologico, le letture fatte sull'argomento, ovvero i libri che sono serviti allo studente per affrontare il problema della natura e dell'interpretazione dell'opera letteraria, di autori come Aristotele, Marx, Freud, i formalisti russi, Spitzer, Alonso, Lukács, Barthes, Bachelard, Genette, Jauss,  Frye, Riffaterre, Bourdieu, ecc.


Tutte le scelte devono essere approvate dal docente e tutti i punti della scheda devono essere obbligatoriamente riempiti, con l'aiuto del docente, tranne quelli concernenti la voce numero 6, in cui si registra una preparazione generale che può essere parziale. Per facilitare il proprio orientamento, al fine di poter utilizzare al massimo materiale disponibile nelle biblioteche, con notevole riduzione di spesa, lo studente può ricorrere al manuale bibliografico del Klapp.

Modalità di verifica e valutazione dell'apprendimento

Per l'esame annuale e per il primo anno si richiede dunque:

A.   Conoscenza dell'argomento del corso dell'anno di frequenza ufficiale.

B.   Conoscenza della letteratura del secolo (diverso ogni anno).

C.   Conoscenza linguistica passiva: accertamento linguistico preliminare all'esame.

 

Per gli anni successivi al primo si richiede:

A.   Conoscenza dell'argomento del corso dell'anno di frequenza ufficiale (diverso ogni anno).

B.   Conoscenza della letteratura del secolo (diverso ogni anno).

C.   Conoscenza linguistica attiva: accertamento preliminare orale al secondo anno e al terzo anno esame interamente in francese.

Strumenti a supporto della didattica

Informatica applicata all'analisi letteraria.

Orario di ricevimento

Consulta il sito web di Ruggero Campagnoli